Gaz Européen est fier de soutenir Fabrice Amedeo

C’est avec une grande fierté que nous soutenons et accompagnons Fabrice Amedeo depuis 2015. Nous lui transmettons toute notre énergie pour son 2ème Vendée Globe !

Lors de son premier Vendée Globe en 2016, Fabrice Amedeo était encore un journaliste-navigateur, faisant des allers-retours entre la rédaction du Figaro et son Imoca 60 pieds.
Il revient de cette expérience encore plus passionné et mordu et décide de poser la plume pour endosser à plein temps le ciré de skipper. Fabrice s’est énormément préparé pour ce nouveau défi avec son bateau sur lequel il souhaite naviguer à fond et en harmonie. Comme il le dit prudemment « j’ai des ambitions certaines mais mesurées ».

Son palmarès en quelques dates :

2019 : 9ème de la Transat Jacques Vabre
2018 : 12ème de la Route du Rhum
2018 : 3ème des Monaco Globe Series (avec Eric Péron).
2017 : 12ème de la Transat Jacques Vabre
2016 – 2017 : 11ème du Vendée Globe, tour du monde bouclé en 104 jours.
2015 : 8ème de la Transat Jacques Vabre (avec Eric Péron).
2014 : 9ème de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en Class40.
2013 : 6ème de la Transat Jacques Vabre en Class40.
2010 : 26ème de la Route du Rhum en Class40.
2008 : Participations à la Solitaire du Figaro et à la Transat AG2R.

Le Newrest – Matmut,
un bateau impressionnant :

Numéro de voile : FRA 56
Anciens noms du bateau : No Way Back
Architecte : VPLP/Verdier
Chantier : Persico Marine
Date de lancement : 01 Août 2015
Longueur : 18,28 m
Largeur : 5,85 m
Tirant d'eau : 4,50 m
Déplacement (poids) : 7 t
Nombre de dérives : foils
Hauteur mât : 29 m
Voile quille : monotype
Surface de voiles au près : 320 m2
Surface de voiles au portant : 570 m2

Dimanche 08/11 – Jour J

Bien loin du bain de foule habituel, l’ambiance de départ de ce 9ème Vendée Globe restera gravée dans l’histoire de la course : sur le ponton quasi désert, ce sont les équipes des bateaux concurrents qui ont fait la haie d’honneur aux skippers, applaudissant tout au long de leur marche vers leur bateau. Et dans le chenal dénué de public, ce sont les Sablais, depuis les balcons de leurs appartements, qui ont fait du bruit à grands coups de casseroles, pour saluer leurs héros.

Ce dimanche 8 novembre à 14h20, les 33 concurrents ont pris le départ après 1 heure et 18 minutes d’attente au large des Sables-d’Olonne, le temps que le brouillard se dissipe. Rien ne ressemblera jamais au départ de cette 9ème édition lancée dans ce contexte si particulier pourtant dans des conditions de rêve pour un mois de novembre : 10 nœuds de vent de sud-est, mer plate et températures très douces. Pour couronner le spectacle, la Patrouille de France est venue parader au-dessus des bateaux.

Trop pressé d’entrer dans sa course, Louis Burton prend le départ prématurément. Le skipper de Bureau Vallée 2 devra donc effectuer une pénalité de 5 heures au début de sa descente de l’Atlantique Nord. Derrière lui, Jean Le Cam (Yes We Cam), Boris Herrmann (Seaexplorer  Yacht Club de Monaco) et Thomas Ruyant (LinkedOut) se montrent efficaces au coup de canon, mais ce sont finalement les bateaux décalés sous leur vent qui vont prendre l’avantage.

Découvrez "L'appel du large", un film de Quentin Chaumy dans lequel Fabrice Amedeoa voulu expliquer son amour pour l'océan, pourquoi il part, et pourquoi il ne cessera de repartir... 

VENDEE GLOBE – Solitaire,
sans escale et sans assistance

Le Vendée Globe est à ce jour la plus grande course à la voile autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance. L'événement s'est inscrit dans le sillage du Golden Globe qui, en 1968, initia la première circum navigation de ce type par les trois caps (Bonne Espérance, Leeuwin et Horn).

Sur les neuf pionniers à s'élancer en 1968 un seul réussit à revenir à Falmouth, le grand port de la Cornouailles anglaise. Vingt années plus tard, c'est le navigateur Philippe Jeantot qui, après sa double victoire dans le BOC Challenge (Le tour du monde en solitaire avec escales), lance l'idée d'une nouvelle course autour du monde, en solitaire, mais... sans escale ! Le Vendée Globe était né.

Le 26 novembre 1989, treize marins prennent le départ de la première édition qui durera plus de trois mois. Ils ne seront que sept à rentrer aux Sables d'Olonne. Les huit éditions de cet l'Everest des mers, ont permis à 167 concurrents de prendre le départ de cette course hors du commun. Seuls 89 d'entre eux ont réussi à couper la ligne d'arrivée.

Ce chiffre exprime à lui seul l'extrême difficulté de cet événement planétaire où les solitaires sont confrontés au froid glacial, aux vagues démesurées et aux ciels pesants qui balayent le grand sud ! Un seul marin l'a gagné deux fois : Michel Desjoyeaux, en 2001 et 2009.
 

Le parcours

44 996,2 kilomètres soit 24 296 milles : telle est la circonférence de la Terre et la distance autour du monde de référence.

Une révolution effectuée en 74 jours et 3 heures lors de la dernière édition du Vendée Globe. Ce périple planétaire est avant tout un voyage climatique pour descendre l'Atlantique, traverser l'océan Indien et le Pacifique, puis remonter de nouveau l'Atlantique...

Au programme :
un départ des Sables d'Olonne au milieu de l'automne, un trajet au cœur des mers du Sud en plein été austral et un retour hivernal en Vendée.

Lundi 09/11 – J+1

L'IMOCA Newrest - Art & Fenêtres est arrivé à 7h45 à Port Olona ce lundi matin après avoir passé 5 heures au mouillage devant la grande plage des Sables d’Olonne. L’équipe technique de Fabrice Amedeo a d’abord tenté de réparer le problème de hook (accroche de voile d’avant) en se relayant en tête de mât. Les conditions météo n’ont pas permis d’identifier clairement la situation et pour cause de marée, il a fallu attendre 7h ce matin avant de pouvoir entrer dans le port. Au lever du soleil, le team s’est rendu compte que les dégâts étaient plus importants (petite fissure à la sortie de drisse en plus du hook à changer) et nécessitent une intervention plus longue que prévue. Fabrice et son équipe espèrent repartir dès cette nuit.

💬 Un coup dur pour Fabrice Amedeo dès le début de la course 
 
« Hier, j’avais fait un super départ. Quand le vent a commencé à refuser, j’ai voulu rouler mon gennaker. Mais je n’ai jamais réussi à le descendre. J’ai passé une heure et demi à tout essayer. Ensuite, j’ai fait demi-tour, je suis rentré à allure modérée vers les Sables-d’Olonne où je suis arrivé à 2 heures du matin… Je ressens beaucoup de frustration d’être de retour. Heureusement que la règle de course permet de repartir quand on revient aux Sables-d’Olonne sur le Vendée Globe ! J’avais déjà eu le même problème il y a quatre ans, dans les mers du sud et j’étais monté en haut du mât. Là, dans le golfe de Gascogne avec du trafic et la dépression qui arrivait, je ne trouvais pas raisonnable de monter en tête de mât le premier soir et faire demi-tour. 

Tout le monde me dit que Michel Desjoyeaux s’est arrêté 24 heures aux Sables-d’Olonne et l’a emporté en 2008. Mais je ne suis pas Michel Desjoyeaux ! Par ailleurs, lui avait une belle ouverture niveau météo et moi, j’ai plutôt une fermeture. Mais on sait très bien que la route est longue, qu’il va se passer plein de choses sur ce Vendée Globe. Je suis malheureusement le premier fait de course mais ce n’est pas un abandon donc il faut savoir relativiser. »
Vous avez raté le live du départ ? Retrouvez le replay ci-dessous !
Bon courage à Fabrice !
Et rendez-vous dans quelques jours pour tout savoir de la course.
 
Toute l’Equipe Gaz Européen.